et héiert een ëmmer méi dacks vu Geschichten, wat soen ech, vun traueregen Affairen op de Geriichter, wou déi beschëllegt Persoun esou nierwebäi an och nach zimmlech spéit gewuer gëtt, datt et scho längstens Rapporten gëtt iwwer hir perséinlech Vergaangenheet. Wien bis Zulescht dorunner gezweiwelt huet, kritt et elo schwaarz op wäiss virun d’Nues geluecht, an zwar mam Text vun enger rezenter Decisioun vum tribunal correctionnel! Doranner heescht et klipp a kloer: “les agents verbalisants ont procédé aux recherches d’usage dans les bases de données de la Police Grand-Ducale”. All déi Dokumenter hunn ni zu engem Verdikt gefouert, si soen also juristesch näischt iwwer déi betraffe Persoun aus. Et kéint ee soen, datt et sech bei deene Rapporten ëm de “leschte Beschass” handelt. Ech ginn ee Beispill: de KAISER ass wéinst enger Saach ‘x’ ugeklot; während sengem Prozess dauche bemol Rapporten op, datt virun 10 Joer ee vu mengen Noper mat der Police geschwat huet, datt ech mäin Hond déit pëngejen. A Wierklechkeet handelt et sech ëm e Fall vu schlechter Noperschaft, an den Noper wollt seng Revanche op iergendeppes huelen. Leschte Beschass. D’Police goung eventuel der Saach no, koum awer net zu enger Konklusioun an huet den Tëschefall am fichier klasséiert, ouni iergendwellech penal Suiten! Ass et normal, datt däer Rapporten Joer méi spéit kënne géint eng Persoun benotzt ginn?
Kleng wéi Lëtzebuerg ass, gouf natiirlech och d’CSV dofunner gewuer a kënnt prompt mat der näechster parlamentarescher Fro….
Monsieur Fernand Etgen
Président de la Chambre des Députés
Luxembourg, le 24 juin 2019
Monsieur le Président,
Nous avons l’honneur de vous informer que conformément à l’article 84 du Règlement de la Chambre des Députés, nous souhaiterions poser une question urgente à Monsieur le Ministre de la Sécurité intérieure et à Monsieur le Ministre de la Justice au sujet du traitement de données personnelles effectuées par les autorités policières et judiciaires.
Depuis plusieurs jours, de plus en plus d’informations nous parviennent en ce qui concerne l’utilisation, on ne peut exclure – abusive, de la base de données policière.
Pour ne citer qu’un exemple.
Un jugement du tribunal correctionnel de Luxembourg de juillet 2018 note que :
« Les agents verbalisants ont procédé aux recherches d’usage dans les bases de données de la Police grand-ducale. Ils ont ainsi retrouvé … trois plaintes … Ces plaintes n’ont pas connu de suites pénales aux termes d’un courrier adressé par le Ministère Public le 17 février 2010 au Président du Collège médical. »
Autrement dit, le parquet via les enquêteurs se sert de données issues du fichier central de la police grand-ducale et notamment d’informations policières y conservées, mais n’ayant pas abouti à des condamnations pénales.
Au vu de ce qui précède, nous nous permettons de poser les questions suivantes à Messieurs les Ministres :
- Messieurs les Ministres peuvent-ils confirmer, comme cela ressort du jugement susmentionné, que le recours aux bases de données de la Police grand-ducale constitue une pratique courante en matière de conduite des enquêtes pénales ?
- Messieurs les Ministres peuvent-ils confirmer que les informations issues des bases de données policières et utilisées dans l’affaire susmentionnée ne concernent pas des faits datant de plus de 10 ans ? A défaut, le Procureur général d’Etat a-t-il donné son autorisation (écrite) avant que les agents aient accédé aux bases de données en question ?
- Messieurs les Ministres ne considèrent-ils pas que le fait d’user de faits n’ayant abouti à aucune condamnation ne porte atteinte au principe de la présomption d’innocence, au droit à un procès équitable, i.e. au principe de l’égalité des armes et aux principes entourant la protection des données personnelles ?
- En ce qui concerne plus particulièrement la protection des données personnelles, Messieurs les Ministres ne considèrent-ils pas que cette façon de procéder soit contraire aux recommandations de l’autorité de contrôle judiciaire (visée à l’article 17 de la loi du 2 août 2002 sur la protection des données personnelles) qui a notamment proposé que ces données soient éliminées une fois qu’un rapport ou un procès-verbal a été établi et transmis aux parquets… ?
- Messieurs les Ministres ont-il connaissance d’autres affaires similaires ?
Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de nos salutations distinguées.
Laurent Mosar
Député
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Gilles Roth Député |
Et bleiwt awer dee battere Bäigeschmaach, datt vill vun esou engem “anonyme”Fichier wëlle gehéiert hunn, bis viru Kuerzem sech awer keen an der Ëffentlechkeet doriwwer opgereegt huet!