Moment tragique à la tête du parti Chrétien.
Engel, le chef mal aimé qu’on voit depuis hier contrit aux petites lucarnes, avait parlé trop tôt et sans discernement.
Il fut à juste titre bousculé par les siens.
Regardez comme il fait pitié.
Les yeux pleins de larmes.
Le visage naguère si arrogant, défait par les insomnies.
Le voilà dans le rôle de la victime et tous ceux qui s’en réjouissent, la main devant la bouche, lui apportent un soutien empoisonné.
Ils lui sont reconnaissants.
C’est du baume sur son cœur meurtri.
Timeo danaos et dona ferentes – c’est ce qu’il oublie dans son désarroi.
On l’aimait bien quand, loin du pays, on n’entendait pas parler de lui.
Le 27 août 2020.
Gaston VOGEL