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Gaston Vogel: wee gedanklech net op enger ligne läit, gëtt massakréiert! 

Gaston Vogel: wee gedanklech net op enger ligne läit, gëtt massakréiert!
Image parGerd Altmann de Pixabay

 LE TABOU

 

Définissons d’abord ce mot qui nous vient de la lointaine Polynésie et qui fut introduit par James COOK dans la langue anglaise.

 

Tabou s’applique, selon le Dictionnaire culturel en langue française, à toute une série d’éléments interdits qui ne peuvent plus être fréquentés (lieux,) touchés (objets – personnes), effectués (actions).

 

Un tabou qui règne en maître absolu dans la société manichéenne où nous sommes est le « Klimawandel ».

 

Il est défendu d’y toucher, d’émettre le moindre doute, de provoquer une ombre de discussion sous peine de se voir conspuer et ridiculiser comme nous l’avons vécu tout récemment dans un texte intitulé : « Gorilles etc. » publié au Forum de RTL.

Image parOpenClipart-Vectors de Pixabay

En Polynésie, la transgression de tabous pouvait être sanctionnée par un assommage à la massue.

 

Il se trouve parmi nous d’affreux « assommeurs » qui n’admettent pas le moindre scepticisme, car eux possèdent la vérité et tous les autres pataugent dans l’erreur.

 

Pilori pour les rébarbatifs.

 

Le sceptique n’affirme aucune vérité.

 

Il ne fait sienne aucune croyance, dût-elle être partagée par une majorité écrasante.

 

Il pratique le doute systématique quant aux problèmes généraux sans pour autant rester paralysé par le doute.

 

C’est cela le propre du scepticisme relatif.

 

Le mot a son origine dans la philosophie grecque : SKEPTESTHAI se traduit par observer, réfléchir, considérer.

 

Le sceptique a pour vertu de ne connaître et de n’accepter aucun tabou.

 

Il pratique le doute philosophique, c’est-à-dire il s’oppose à l’adhésion et a la confiance de l’opinion commune, du croire-savoir. Il suspend le jugement.

 

Cela ne veut pas dire que dans les limites de ses capacités d’appréhender le réel, le sceptique reste passif et refuse le combat.

 

Quand un BOLSONARO tolère et soutient une idiote déforestation en Amazonie (l’un des poumons essentiels de la planète), le sceptique le plus engagé dans le doute ne croisera pas les bras, mais se soulèvera de concert avec tant d’autres pour arrêter une politique d’une si haute criminalité.

 

Le problème est que BOLSONARO a été élu démocratiquement et qu’il exerce un mandat en toute souveraineté, soutenu par ailleurs par un autre insensé lui aussi démocratiquement élu dans la prétendue plus grande démocratie du monde.

 

Que faire ?

 

Que les « assommeurs » nous le disent.

 

 

 

 

Le sceptique doit avoir la liberté de se poser des questions, par exemple en interrogeant les exemples du Sahara et du Taklamakan.

 

Deux déserts qui ne l’étaient pas.

 

Le Sahara était un jardin magnifique il y a 4000 ans.

 

Pourquoi s’est-il transformé en désert ?

 

On ne peut décidément pas rendre l’homme responsable de cette catastrophe qui est irrémédiable.

 

Il n’y avait ni charbon, ni diesel, aucune pollution imputable à l’homme.

 

Donc il devait y avoir d’autres raisons à l’origine de telles gravissimes mutations.

 

La Professeur de la Sorbonne que j’ai citée dans mon texte sur les Greng rappelle à juste titre que depuis que la planète existe, des changements climatiques étaient récurrents.

 

Le sceptique ne refuse pas de prendre en considération les arguments des assommeurs – il veut seulement les contrôler, les vérifier, y réfléchir au lieu de les gober sans les mâcher et explorer l’histoire géologique dans la mesure de ses capacités pour ramasser des points de comparaison utiles pour avancer dans la réflexion.

 

Aux assommeurs, je dirais : « Vous êtes aussi suffisants qu’insuffisants ».

 

« Tout progrès est fils du doute, et l’esprit qui ne sait plus douter descend au-dessous de l’esprit » – Alain, Saisons de l’Esprit, page 138.

 

 

 

Le 13 août 2019.

 

Gaston VOGEL

 

 

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