Recent Posts

Post Categories

Pandemie-Politik: Eng Enquête-Kommissioun zu Lëtzebuerg? 
No all där Opreegung ëm déi vill schlëmm a manner schlëmm Konsequenzen ëm deen ominéisen Topic „Pandemie “ an och...
Zirkus an der Politik ronderëm den Atom 
Gebongt. D’Aussoen vum Premier Luc Frieden a vum Ëmweltminister Serge Wilmes iwwer déi lëtzebuerger Atomstrategie koumen zum falschen Ament an...
Frank Bertemes: Rettet das Saatgut! 
„Die Rettung der Menschheit besteht gerade darin, dass alle alles angeht.“ —  Alexander Solschenizyn Wenige Dinge sind so kostbar und...
Atmosphäresch Virkrichszäit 
Mir liewe momentan e bësselchen an der Ambiance vun “1938”. Deemools wosst den informéierte Mënsch ganz genee, datt eppes Gréisseres...

Blog Post

Divers

Gaston Vogel: LE BOMMELEEËR, UN TCHERNOBYL JUDICIAIRE (5) 

Gaston Vogel: LE BOMMELEEËR, UN TCHERNOBYL JUDICIAIRE (5)
Marc Thoma

À QUI PROFITAIENT CES ATTENTATS ?

 

    LE STAY BEHIND :

 

Une piste qui selon MILLE, Directeur du Service de Renseignement de l’Etat, ne fut sur ordre du Procureur d’Etat pas explorée : « Do ass näischt ».

 

Comment expliquer une série d’attentats gravissimes dans un pays qui tient dans un mouchoir et où tout se sait, reste sous le secret absolu et ce, depuis 30 ans ?

 

Il faut supposer une organisation complexe dirigée par des hommes-clé ayant placé des hommes-clé au plus haut niveau de décision.

Marc Thoma

 

L’enquête lamentable menée en cause démontre que la raison d’Etat est engagée et que rien ne peut se faire dans le sens d’un quelconque éclaircissement.

 

Seule la piste du Stay Behind combinée à une structure d’actions bien dissimulée et de nature militaire offre un faisceau solide de présomptions graves et concordantes, ayant pour assise la matrice historique 84 à 86 où le Shape a par ses organisations clandestines orchestré la terreur en Europe.

 

MILLE, ancien chef du SREL l’a bien compris.

 

Même FISCHBACH semble y attacher une certaine importance (audition 155).

 

Faut-il rappeler dans ce contexte que l’hystérie guerrière était telle à l’époque qu’en 1983, sans préjudice de date exacte, une allocution fut préparée à l’intention de la Queen dans laquelle elle devait préparer son pays à l’éclosion d’une troisième guerre mondiale.

  

Généralités

 

Il y a le Stay Behind stricto sensu – c’est le Plan avec ses braves manipulant les postes de radio – et puis il y a le Stay Behind lato sensu – c’est les actions qui étaient confiées à une structure militaire secrète.

 

marc thoma

Sans filière militaire, on ne saisit pas le dossier dans ses abscisses et coordonnées.

 

On reste à la périphérie des choses, une périphérie dirigée et choyée par ceux qui savent.

 

Stay Behind lato sensu ou stricto sensu – l’idéologie à la base – stratégie de la tension – est strictement la même.

 

  • L’Institution au sein du SREL est incontestée et incontestable (cf. lettre de Ch. HOFFMANN du 11 décembre 1990 au Premier Ministre).

 

  • Les réseaux Stay Behind ont été coordonnés au niveau de l’OTAN dans l’objectif que l’OTAN ait l’assurance que chaque pays membre de l’OTAN, conformément aux engagements vis-à-vis de l’Alliance Atlantique, dispose d’un réseau fonctionnel, doté d’un mécanisme de coordination et de communication fonctionnel au moment du conflit armé entre les Forces Armées du Pacte de Varsovie et du Pacte Atlantique (sic HECK, 24 février 2014).

 

HECK s’est bien gardé de mentionner le document FM 30-31 B qui est le plus important document du Pentagone mentionnant expressis verbis les Stay Behind armées.

 

La défense joint un document qui lui est parvenu le 13 juin 2014.

 

lalibre.be

Ainsi le Stay Behind s’inscrit dans le cadre de la guerre froide.

 

Alors qu’il suffit de s’informer un tant soit peu pour apprendre que c’est au sein de l’OTAN que le réseau Stay Behind fut conçu sur une échelle européenne.

 

 

  1. le rapport du Sénat belge de 1991 explique très bien l’autonomie des réseaux de Stay Behind nationaux.

 

Voici ce qu’en dit pourtant le Sénat belge (n° 00308) :

 

« 5. Sur le plan international, une structure a été mise en place, au sujet de laquelle on ne sait finalement que très peu de choses.

 

Devant la commission, l’accent a souvent été mis sur le caractère spécifiquement belge de notre propre réseau, mais il est indéniable que la structure même de Stay Behind est d’origine internationale et que des contacts internationaux et des exercices communs devaient assurer la coordination de l’ensemble sur tout le territoire des pays affiliés à l’ACC.  L’écolage des instructeurs se faisait souvent à l’étranger, d’où provenaient, en partie, les appareils spécialisés.

digithemis.be

 

 

  1. En application du principe du « besoin d’en connaître » et compte tenu du caractère essentiellement secret de l’organisation, on a défendu jusqu’au bout son autonomie, même vis-à-vis des responsables politiques, au point que tout contrôle sur son fonctionnement, la cessation de celui-ci ou son éventuel redémarrage était exclu dans les faits.

 

  1. On nie obstinément (sans que cela soit prouvé) qu’il y aurait eu une quelconque collaboration, en Belgique, avec des réseaux étrangers, mais on reconnaît que l’on a veillé, pour ce qui est du fonctionnement, à une certaine coordination, avec ces réseaux en vue d’exercices bilatéraux ou multilatéraux, notamment. »

 

  • Citons l’important article paru le 1er janvier 2008 sous la signature de Ola TUNANDER, grand historien suédois : «  Democratic state Vs Deep State : approaching the dual state of the West ».

 

« The Stay Behinds were coordinated in Brussels by the very secret Allied Clandestine Committee (ACC) and by the equally secret Clandestine Planning Committee (CPC) .  In addition, there was a parallel structure. (…) The US created and maintained special intelligence ties and clandestine ties with individuals not only in Italy and Belgium but all over the world ».

 

On s’arrête là pour le moment.

 

Ce que vous avez lu n’est qu’une très faible partie de ce que constituera peut-être un jour la plaidoirie définitive.

 

Luxembourg, le 28 mars 2021

 

Profond respect.

Esou wäit dem Gaston Vogel seng Iwwerleeungen am Dossier Bommeleeër. Hien ass den Owend am Interview mam Marc Thoma op apart.tv. Dat Gespréich ass duerno och op dëser Websäit ze gesinn an ze lauschteren. A wéi esou dacks hëlt och hei de Gaston Vogel kee Blat virun de Mond.

Marc Thoma

 

 

  1. Gaston VOGEL

The secret armies of the Stay Behinds were recruised from the defeated fascist forces of S- Europe, France, Italy, Spain, Portugal and Greece.

Related posts

1 Comment

  1. Frank Bertemes

    Excellente présentation du dossier complet avec conclusion pertinente par le spécialiste en matière Me Gaston Vogel – une lecture fort intéressante complétée par une interview ultrapénétrante présentant un historique profond d’une affaire (citation) “déi ni opgekläert dierf ginn “.

    La piste “GLADIO – Stay behind” – une organisation paramilitaire secrète fondée sur la base des “Special Operations Executive” britanniques – est d’ailleurs confirmée par le grand écrivain de gauche Umberto ECO dans son roman “Nullnummer” qui démontre la surnoiserie des diverses actions executées sous le diktat d’une classe politique de droite – bien entendu strictement soumises à une obscure “discrétion absolue” du type omertà!

    La citation de Maître Vogel est donc sans doute correcte, pertinente et dit tout de cette affaire scandaleuse:

    “Selon un manuscrit émanant du directeur du SREL et du chef du STAY BEHIND HOFFMANN, discuté à l’audience du Tribunal criminel, les attentats auraient répondu à une opération globale planifiée par des groupes d’extrême droite, sous les ordres d’un INI (individu à dessein non identifié) qui aurait choisi les objectifs, la date de l’attaque, et qui aurait assuré l’endoctrinement intellectuel de ses hommes avec à la clef, un entraînement physique. Précieuse indication, bien que nébuleuse, suggérant sans le dire expressis verbis le monde « GLADIO », c’est-à-dire du STAY BEHIND italien.”

    Affaire à suivre…vraiment?

Verloossen eng Äntwert

Required fields are marked *