l’Organisation Mondiale de la Santé a failli à sa mission
N’est-il pas effrayant d’apprendre que l’Organisation Mondiale de la Santé s’abstient de rechercher la véritable origine du virus et qu’elle a mis un retard irresponsable à intervenir quand le risque d’une pandémie lui fut pourtant très tôt signalé.
Ce sont «Les Echos » qui dans leur édition du 9 avril 2020 font état d’un ensemble de fautes et ambiguïtés qui font douter tant de l’efficacité que de la probité de cette Institution internationale.
- Fin décembre 2019 elle fut alertée par Taiwan.
Aucune réaction.
Elle attend jusqu’au 12 février 2020 pour envoyer une mission sur place et pourtant son directeur avait reconnu la transmission interhumaine dès le 24 janvier.
- Elle n’a pas remis et ne remet toujours pas en cause les déclarations officielles de la Chine. – Même quand les témoignages les contredisent.
- Aucune communication n’a été effectuée sur l’origine réelle de l’épidémie – tout a été axé sur le traitement de cette crise.
On est habitué à cela de la part des medias qui, au lieu de questionner à ce sujet, répètent en boucle chaque jour, du matin au soir, ad nauseam la même rengaine : masques – tests – confinement – remèdes.
- Un accès complet aux sources n’a pas été accordé par la Chine aux experts de l’Organisation Mondiale de la Santé.
Pourquoi ?
Qu’avait-t-elle à dissimuler ?
Le journal s’interroge sur la relation entre ces attitudes équivoques, pour ne pas dire négligences, avec le fait que le Docteur TEDROS a été élu en 2017 avec l’appui de la Chine.
En qui peut-on avoir un semblant de confiance dans un monde où la barbouze est aux manettes un peu partout ?
Gaston VOGEL