Luxembourg, le 30 septembre 2024
Monseigneur le Grand-Duc,
Lors de la visite du Pontife qui est à la tête de la religion qui est la Vôtre, Vous avez franchi le Rubicon, en montrant que les lois fondamentales du pays, à savoir la séparation de l’Eglise et de l’Etat, la laïcité, sont secondaires s’il s’agit d’afficher Votre catholicisme.
Sachez que les cathos sont minoritaires et qu’une majorité grandissante, lassée des sornettes et affabulations de Votre religion se détourne de l’Eglise.
Vous auriez pu faire un effort en recevant le Pontife et lui demander quand il pense à implorer le pardon pour l’Eglise d’avoir brûlé vif, le 17 février 1600, au Campo de’ Fiori, Giordano Bruno, grand philosophe de la Renaissance dont la seule faute était de penser autrement que les tyrans du Vatican.
Je Vous prie d’agréer, Monseigneur le Grand-Duc, l’expression de mon profond respect.
p. Gaston VOGEL, emp.
(absent à la signature)