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Gaston Vogel: der Natur ass et esou eppes vun egal 

Gaston Vogel: der Natur ass et esou eppes vun egal
Image parKatzenfee50 de Pixabay

TEMPORA MUTANTUR, ET NOS MUTAMUR IN ILLIS

Les temps changent et nous changeons dans le temps

 

LE PRINCIPE DE LA MUTATION PERMANENTE

 

 

Nul besoin d’être scientifique pour concevoir que la loi fondamentale qui régit la nature est celle de la permanente mutation.

 

La terre est ainsi faite qu’elle est soumise à la mobilité de toutes composantes et qu’ainsi à tout instant, un phénomène qu’on croyait à tout jamais éteint, peut se remanifester, sans aucun signe avertisseur, avec une violence accrue.

 

Les séismes, les éruptions volcaniques, une mystérieuse fonte des neiges et tant d’autres crises similaires sont là pour le démontrer ad nauseam.

 

On prédit pour les 50 ans à venir, l’éruption des volcans de l’Eifel.

 

Fin XVIIIème, l’Eifel, qui était sans Diesel à l’époque connut les pires inondations depuis 1 millénaire.

 

La loi de la mutation, déjà parfaitement connue par les anciens philosophes grecs, condensée, dans la formule héraclitienne du Panta Rhei était ignorée et combattue par l’Eglise qui voulait l’immobilité.

 

D’où l’idiot procès intenté à Galilée, qui avait démontré que contrairement au galimatias religieux en cours jusque-là, la terre n’est pas immobile, mais bien mobile et qu’elle tourne autour du soleil.

 

Pour les Chinois, il n’y avait à ce sujet jamais un problème.

 

Ils avaient appris très tôt, qu’il n’y a pas d’acquisition définitive, et que tout moment est passage.

 

Ils avaient inscrit la loi de la mutation permanente dans le très célèbre Yi King.

 

Or les Gréng semblent vouloir revenir aux théories absurdes de l’immobilisme et retenir la nature dans ses élans souvent chaotiques.

 

Ils n’ont pas compris que la nature fait ce qu’elle veut et elle le fait, comme le disait Claude Lévi-Strauss, dans la plus totale indifférence.

 

 

 

Le 22 août 2019.

AJOUTE A MON TEXTE SUR LE PRINCIPE DE LA MUTATION PERMANENTE

 

La haine et le fanatisme font écrire à certains génies du non-sens, de plus en plus nombreux au Forum, des imbécillités d’une telle monstruosité qu’on ne peut pas ne pas y contredire.

 

Ils veulent réécrire l’histoire et effacer par de stupides arguties les faits criminels de l’Eglise catholique – et ces faits sont multiples, souvenons-nous un instant de ce que fut l’Inquisition qui a sévi durant huit siècles.

 

Du Goulag avant la lettre.

 

Voilà que l’un d’eux conteste le procès de Galilée.

 

Je me suis fait un plaisir d’envoyer ses absurdités tous azimuts.

 

Pour lui rafraîchir une mémoire dont il ne veut pas, voici quelques détails utiles pour qu’il retrouve le chemin de l’honnêteté intellectuelle.

 

  1. A) Avec Galilée commence l’agonie de l’Eglise. Ce grand scientifique assène un coup fatal à l’obscurantisme. Il lance vers la fin du XVIème siècle la révolution scientifique la plus profonde et radicale de la pensée humaine depuis la découverte du cosmos par la pensée grecque. Toutes les considérations fondées sur la valeur, la perfection, l’harmonie, la signification et le dessein allaient disparaître dans l’espace infini du nouvel univers, ouvert, indéfini et même infini qu’unifient et gouvernent les mêmes lois universelles.

 

Gravement malade, Galilée allait encourir, en 1632, à l’âge de soixante-dix ans les foudres de l’Inquisition pour avoir prôné des « idées folles, philosophiquement fausses et tout à fait hérétiques ».

 

Mais déjà dès le 19.02.1616 les thèses de Galilée avaient été soumises à l’approbation du Saint-Office, à savoir :

 

« Le soleil est le centre de l’univers et par conséquent immobile.

 

La terre n’est pas le centre de l’univers et donc elle est mobile. »

 

Le 24.02.1616 les saints pères s’étaient fait leur opinion sur ce qu’ils allaient qualifier d’imbécile et d’absurde et tout à fait contraire à l’Ecriture Sainte.

 

Le 25.02.1616 la procédure fut engagée contre Galilée qui fut convoqué en audience privée par le Cardinal inquisiteur Bellarmin qui sommait l’homme de science de renoncer à ses théories sous peine des pires châtiments. Il paraît que Galilée promettait de se calmer et d’obéir.

 

La persécution allait rebondir suite à la publication le 22.02.1632 du Dialogue sur les deux principaux systèmes du monde, dans lequel il attaquait la doctrine aristotélicienne. Il fut mandé à Rome par l’Inquisition, arrêté le 13.02.1633 et examiné en juin : « Le 16.06, lors d’une séance de la congrégation, Sa Sainteté Urbain II ordonnait d’interroger sous menace de torture Galilée sur ses intentions ; s’il devait maintenir sa doctrine, il serait à condamner à une peine privative de liberté par l’assemblée plénière du Saint-Office, le tout après préalable abjuration ».

 

Le 22.06, le jugement fut rendu. Galileo fut reconnu coupable d’hérésie. Pour avoir résolu l’une des énigmes essentielles de l’astronomie, il fut condamné à une détention sine die, et de réciter les sept psaumes de la pénitence chaque semaine pendant trois ans. Il dut jurer de dénoncer tout ce qui lui paraîtrait suspect d’hérésie. Son Dialogue fut mis à l’index.

 

Il faudra attendre jusqu’au 11.09.1822 pour voir le Saint-Office enfin autoriser la publication d’ouvrages scientifiques traitant de l’immobilité du soleil et des rotations de la terre.

 

Ce n’est que le 31.10.1992 que le Vatican consent enfin à réhabiliter Galilée, il est vrai mezzo voce. Le pape atténue l’affaire en évoquant « le tragique malentendu réciproque entre le scientifique de Pise et les juges de l’Inquisition. »

 

Au moment même où la sainte Institution menaçait Galilée du bûcher, les jésuites et en particulier le Flamand Ferdinand Verbiest, éminent mathématicien et astronome, démontrait à l’Empire du Milieu la supériorité de l’astronomie européenne (grâce aux nouvelles découvertes de Galilée) et renforçait ainsi la position des missionnaires en Chine.- Odieuse duplicité.

 

  1. B) Dans son livre intitulé « Les Somnambules », Koestler écrit : « Grâce à de tels phobies, obstinations, refus, condamnations, les sciences sont restées en hibernation jusqu’au 15ème siècle et pourtant : « Il n’y avait qu’un pas d’Aristarque à Copernic ; qu’un pas d’Hippocrate à Paracelse ; qu’un pas d’Archimède à Galilée ».

 

Aristarque de Samos, qui a vécu de 310 à 230 avant notre ère, enseignait une vérité toute simple que l’Eglise n’était pas prête à accepter 1800 ans après : la Terre tourne autour du soleil qui reste en position fixe.

 

Whitehead constate au début de son livre « Science in the Modern World » qu’en l’an 1500 après Jésus l’Europe avait moins de connaissances qu’Archimède qui mourut en 212 avant Jésus.

 

Ce sont des détails qu’il ne faut pas perdre de vue en mesurant globalement l’intensité du prétendu effet civilisateur du christianisme.

 

 

Olé !

Le 27 août 2019.

 

Gaston VOGEL

 

 

P.S. : Pour les sources, vous voudrez vous reporter à mon livre « Le pâturage – L’an deux mille », publié chez PHI en 2000.

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