On ne peut être que sidéré de voir comment un fouilleur de poubelles qui à l’époque se plaisait à injurier « l’intellectuel » de Abschaum, prend un malin et méchant plaisir à démolir pour de la pure foutaise, un homme qui n’a rien à se reprocher, qui ne traîne aucune casserole qui n’a jamais démérité et a toujours représenté son pays avec intelligence et dignité.
Le voilà cloué, par un soi-disant investigateur, ennuyeux par ailleurs comme la pluie, au pilori tant national qu’européen, pour un péché mignon remontant très loin dans le temps et sans le moindre rapport avec ses activités actuelles de politicien ; impair trouvé avec délectation dans les cendres éteintes couvrant le fond d’une poubelle par un individu qui, outre qu’il ferait bien de s’occuper de la sienne propre, prend un sombre plaisir à construire sa petite carrière de journaille sur la récupération de déchets d’autrui.
Rien n’est pire que cette race de fouilleurs dans l’intimité d’autrui.
Milan Kundera que je paraphrase, avait les mots qu’il fallait pour stigmatiser cette gente qui passe son temps à chercher les poux dans la tête d’autrui.
Et déjà on voit surgir les hypocrites, les exécrables moralisateurs, qui, oubliant qui ils sont, se présentent comme des purs, sanglotant sur leurs propres prétendues vertus jamais mises à l’épreuve et exigeant la joie au cœur la démission d’un homme impeccable.
Dégueulasse.
Le 28 octobre 2021
Gaston VOGEL
Je crois avoir reconnu l’histoire racontée par Gaston Vogel.
L’animateur d’une émission populiste sur une chaîne nationale, un fouilleur de poubelles qui à l’époque se plaisait à injurier « l’intellectuel » de Abschaum, un soi-disant investigateur, ennuyeux par ailleurs comme la pluie, prend un malin et méchant plaisir à démolir pour de la pure foutaise (en l’occurrence un impair instrumentalisé avec délectation par sa collaboratrice), le directeur d’un grand musée, un homme qui n’a rien à se reprocher, qui ne traîne aucune casserole, qui n’a jamais démérité et a toujours représenté son pays avec intelligence et dignité.
Et les hypocrites, les exécrables moralisateurs, notamment le directeur général de la chaîne télévisée, l’avocat de cette dernière et un Premier ministre, oubliant qui ils sont, se présentent comme des purs.
Dégueulasse.